Le village Bangou
Bangou est une chefferie vieille d'environ 300 ans initialement peuplée des communautés éparses, son organisation s'est structurée au cours du 19e siècle sur le modèle de toutes les autres chefferies du département des hauts-plateaux dans la région de l'Ouest du Cameroun. Bangou compte environ vingt-huit quartiers répartis sur une superficie de 115 km² avec une population d'environ 11 500 habitants. Il est dirigé par sa Majesté Tayo II Marcel, chef de 2e degré.
Le village Bangou partage ses frontières avec les villages suivants: Au Nord: Badenkop, Baham, Bayangam. Au sud: Bamena, Batchingou. A l'Est: Bangoua, Batoufam. A l'Ouest: Bana, Bapouantou
La chefferie Bangou a été fondée par des chasseurs qui découvrent une région particulièrement giboyeuse et s'y installent. Un certain KOUAGOUNG est l'un des principaux fondateurs.
Origine des Bangou
L’histoire a relevé que les peuples Bangou seraient des BAMILEKES de vielle souche partis de la pleine de TIKAR au 17e siècle sous l’effet des mouvements migratoires massif et successifs. Enfin il est rappelé que le groupement Bangou est l’oeuvre d’un certain NKOUANGOU, chasseur de son état venu de FOKAMAZO qui a vaincu les chefs résistants tels FIEU YIEP à NDENGNIEUP et FIEU NGANWOUO à MEUDJIEU pour s’imposer comme le premier chef du groupement Bangou. Partis de la plaine de Tikar vers le 17e siècle, les Bamilékés se sont établis dans les montagnes de l’ouest-Cameroun, et se sont organises en groupe selon leur racine linguistique. Plus tard les différents groupes seront érigés en villages, donc Bangou.
Puis vint la colonisation avec ses effets tels la civilisation avec le développement des villes, les travaux forcés, la création des industries etc...des lois, des populations de nos villages en majorité des jeunes vont quitter les campagnes pour les villes , non seulement pour fuir les travaux forcés mais aussi et surtout pour rechercher un emploi: c’est le phénomène d’exode rural qui a provoqué une véritable saignée dans les campagnes de l’ouest. Et le groupement Bangou n’a pas été du reste.